Société Nationale  de Sauvetage en Mer

STATION DE GRUISSAN

 

La présentation en quelques clics…

 

  1. Situation Géographique
  2. Conditions Météorologique
  3. Population
  4. Fréquentation de notre zone d’intervention
  5. La station des sauveteurs en mer de Gruissan
  6. Nous aider
  7. Retour au menu

 

 

 

 

1.   Situation Géographique

 

La station de Gruissan se situe dans la partie occidentale de la Méditerranée, sur l’une des zones les plus ventées du golfe du Lion, à environ 10 milles au nord du cap Leucate et 30 milles au nord du cap Béar.

 

 

Elle couvre une zone de 12 milles de plages, allant de l’embouchure de l’Aude au nord, au grau de la Vieille Nouvelle au sud.

 

 

 

2.   Conditions Météorologiques

A.   Les vents

 

La Méditerranée occidentale est le siège de nombreux vents locaux de caractéristiques spéciales.

 

Gruissan est soumis au régime des vents concernant l’extrême sud du Languedoc, régime semblable à celui du Roussillon et très différent de celui de la Méditerranée orientale française, connu pour sa clémence.

Ici, le passage d’une perturbation générant un fort vent d’est – sud-est est toujours suivi d’un long coup de vent de nord – nord-ouest s’établissant très rapidement et se terminant par une journée ou deux de calme.

 

Tout navigateur venant croiser dans nos parages sait (ou devrait savoir) qu’en toutes saisons, la position de l’anticyclone des Açores et la dépression du golfe de Gènes produisent une situation isobarique dont le gradient le plus fort (pour le vent de nord-ouest) se trouve entre Gruissan et cap Béar.

 

Les roses des vents tirées des instructions nautiques ainsi que les données obtenues de Météo France sont sur ce point édifiantes.

 

Pour mémoire, notre zone météorologique (« de Cerbère à Port Camargue » sur VHF, canal 16) a fait l’objet en 2007 de 425 Bulletins Météorologiques Spéciaux (vents au delà de force 7) !

 

 

B.   La mer

 

Tout marin sait qu’à l’approche des côtes, la nature du plateau continental peut modifier très sensiblement l’état de la mer.

 

Ce plateau continental dans notre zone est tel que l’isobathe des 50 mètres se trouve à 8,5 milles, les profondeurs inférieures se situant ainsi :

 

-         isobathe des 5 mètres : à 1/3 de milles,

-         isobathe des 10 mètres : à 2/3 de milles,

-         isobathe des 20 mètres : à 1 mille,

-         isobathe des 30 mètres : à 3 milles,

-         isobathe des 40 mètres : à 6,5 milles,

-         isobathe des 50 mètres : à 8,5 milles.

 

Les 12 milles de plage de notre zone d’intervention étant perpendiculaires aux vents dominants, il est très fréquent de voir des vagues courtes d’une hauteur moyenne de 6 mètres déferler dès l’isobathe des 50 mètres (à 8,5 milles des côtes) par vents d’est – sud-est. Les vents de nord – nord-ouest lèvent, après un demi mille de fetch, une mer aux vagues abruptes et très courtes dont la hauteur augmente rapidement en s’éloignant de la côte.

 

Trois autres facteurs locaux, combinés à l’état de la mer, provoquent en toutes saisons des échouages et des recherches mobilisant vedettes et hélicoptères :

 

-         l’établissement brutal du vent de nord – nord-ouest (de terre) qui pousse très rapidement au large baigneurs et petites embarcations,

-         les courants (invisibles aux baigneurs et aux véliplanchistes), dont la vitesse (bien que peu élevée, 1 à 3 nœuds), et la direction variable, causent chaque années des drames,

-         les bancs de sable (bien connus des pêcheurs) parallèles à la plage et à moins de 500 mètres de celle-ci, qui, combinés aux mouvements de l’eau, sont de véritables pièges pour les plaisanciers qui s’y échouent fréquemment.

 

 

 

 

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